jeudi 1 septembre 2016

Lancement du projet "Après les armes"





APRÈS LES ARMES

(chroniques d’une paix annoncée)



 

Un long-métrage documentaire

réalisé par María Isabel Ospina et Iñès Compan



Synopsis :
En Colombie, d’ex-combattants des groupes armés illicites ont choisi de renaitre dans la société civile après avoir laissé les armes. Ils participent aujourd’hui à la construction de la paix.
Margarita, spécialiste en prothèses faciales, reconstruit les gueules cassées des victimes de la violence du pays.
La Colombie, brisée par plus de 50 ans de guerre, veut croire en sa reconstruction.

L'association lance ce projet!
Des repérages complémentaires sont prévus avant fin 2016... et le film devrait se développer en 2017.


Début de la note d'intentions croisées…


« Ce qu’il faut maintenant, c’est passer du dernier jour de guerre au premier jour de paix. Car ceci ne se fait pas naturellement, comme on passe du jour à la nuit, du samedi au dimanche. La paix, il faut la créer : elle ne naît pas naturellement du vide laissé par la guerre »[1] 

Depuis les vagues récentes d’attaques terroristes revendiquées par l’Etat islamique en France et à l’étranger, force est de constater que les tragédies guerrières qui rythment le quotidien des pays arabes déstabilisés (Syrie, Yémen, Irak, Egypte…) s’invitent de plus en plus fréquemment sur notre territoire.

Ajoutons à ce sombre tableau les conflits qui se dessinent aux frontières de l’Europe (Ukraine et Turquie) pour conclure que nous vivons une conjoncture qui ne tend pas vers la paix.

Qu’ils soient kamikazes djihadistes, combattants chiites,  peshmergas kurdes,  soldats de milice irakienne ou pilotes de rafale… de nouveaux guerriers apparaissent chaque jour.  Au prétexte d’appartenances identitaires à défendre, d’ennemis à combattre, d’idéaux à imposer, le fantasme de « prendre les armes » devient une réalité.

Pendant ce temps, de l’autre côté de l’Atlantique, le pays qui connaît la plus vieille guérilla en Occident s’apprête au contraire, sous l’égide de l’ONU, à finaliser des accords de paix et de désarmement !

Le 23 juin 2016, la Colombie connaît un jour « historique » : le gouvernement signe avec les FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie) un accord sur un cessez-le-feu bilatéral définitif et le désarmement de la rébellion.

Préalable déterminant pour entamer un processus de paix visant le dénouement d’un conflit de plus de 50 ans, ayant provoqué 260.000 morts, 45.000 disparus et 6,9 millions de déplacés depuis son déclenchement en 1964.

C’est sur ce pays « entre guerre et paix » que nous ferons converger nos deux regards : celui d’une réalisatrice colombienne qui a toujours connu une situation de guerre dans son pays et celui d’une réalisatrice française qui, jusque-là, n’a pas vécu de guerre dans le sien.







[1] http://www.semana.com/opinion/articulo/antonio-caballero-cese-al-fuego-que-falta-para-la-paz
 



mardi 19 janvier 2016

"Du vent dans le voile" aux jeudis du doc (Cumav 65) le 28/01

CUMAV 65 et le LALANO présentent
LES JEUDIS DU DOC - 

LE DOCUMENTAIRE C'EST DU CINEMA


DU VENT DANS LE VOILE (52mn, 2002), 
un film d'Iñès Compan

Jeudi 28 Janvier 2016 - 20h45 - Cinéma Le Lalano  à Lalanne/Trie

En présence de la réalisatrice

Plus d'infos sur le film

 



Note sur le film - Janvier 2015 - Iñès Compan


« En l’an 2000,  je partais au Yémen (alors défini comme l’”Arabie heureuse” dans nombreuses brochures touristiques) dans le but d’explorer ce territoire inconnu qui me fascinait depuis longtemps.  Le 11 septembre n’avait pas encore existé et Al Qaida ne remplissait pas les pages des journaux.
« Du vent dans le voile » est le fruit de 6 mois d’immersion dans ce pays complexe au sein duquel je pus rencontrer quelques femmes rebelles incarnant un printemps yéménite avant l’heure. Alors que ces dernières revendiquaient leur liberté d’expression dans la sphère publique, une influence contraire importée d’Arabie Saoudite s’immisçait sournoisement dans la société.
Sans le savoir, j’assistais aux prémices d’une nouvelle histoire dont le point d’orgue du 11 septembre n’était que le début d’une redéfinition de la géopolitique mondiale.
Revenir sur ce film après les événements de Janvier 2015 et dans le contexte d’islamophobie montante me semble nécessaire pour interroger nos stéréotypes occidentaux sur le voile et pour essayer de mieux connaître la culture du Yémen, pays devenu malgré lui au centre de l’actualité du moment. »    


lundi 4 janvier 2016

Lumières sur 2016!



Nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année! 
Avec encore plus de conviction, nous souhaitons continuer à montrer des films qui invitent à l'empathie, à la tolérance. Continuer à déconstruire les peurs infondées, à transgresser des frontières insensées.
Explorons des formes variées qui nous remplissent d'émotion et de désir d'engagement. Découvrons des univers inconnus et inspirants, re-découvrons des univers que nous croyions connaître. Donnons priorité aux regards sensibles qui éclairent le monde.
Ouvrons les yeux en 2016!


« Derrière les images, derrière la vision, derrière l’histoire, derrière la grammaire de la narration et la grammaire de l’image, il y a quelque chose dont le cinéma peut vous offrir l’expérience en de très rares occasions : vous touchez alors une vérité plus profonde. Ça n’arrive pas très souvent, ça arrive en poésie. » Werner Herzog. Manuel de survie, entretien avec Hervé Aubron et Emmanuel Burdeau, Capricci, 2008.

 

"La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder." Victor Hugo.





Le bulletin d'adhésion 2016 est disponible...
Merci encore pour votre soutien!


Projection/débat "Un toit sur la tête" à l'Utopia Tournefeuille le 12 janvier


Projection/débat organisée en partenariat avec Narratio Films,  
en présence du réalisateur Olivier Cousin et des membres des collectifs GPS et CEDIS



A Toulouse, face au désengagement de l'Etat en matière de logement social, un collectif de travailleurs sociaux s'investit au quotidien pour une société plus équitable et plus solidaire. Ce film est le récit de leur expérience engagée et originale pour loger 150 personnes à la rue. Trouveront-ils un toit pour ces 30 familles? Comment sortir du cycle infernal des expulsions? La désobéissance n’est-elle pas parfois une stratégie justifiée en réponse au manque de moyens ?